XI
Les quatre étages
L’escalier sombre, humide, paraissait encore plus obscur par cette triste journée d’hiver.
L’entrée de chacun des appartements de cette maison offrait pour ainsi dire à l’œil de l’observateur une physionomie particulière.
Ainsi la porte du logis qui servait de petite maison au commandant était fraîchement peinte d’une couleur brune veinée imitant le palissandre ; un bouton de cuivre doré étincelait à la serrure, et un beau cordon de sonnette à houppe de soie rouge contrastait avec la sordide vétusté des murailles.
La porte du second étage, habité par la devineresse, prêteuse sur gages, présentait un aspect plus singulier : un hibou empaillé, oiseau suprêmement symbolique et cabalistique, était cloué par les pattes et par les ailes au-dessus du chambranle ; un petit guichet, grillagé de fil de fer, permettait d’examiner les visiteurs avant d’ouvrir.
La demeure du charlatan italien, que l’on soupçonnait d’exercer un épouvantable métier, se distinguait aussi par son entrée bizarre.
Son nom se lisait tracé avec des dents de cheval incrustées dans une espèce de tableau de bois noir appliqué sur la porte.
Au lieu de se terminer classiquement par une patte de lièvre, ou par un pied de chevreuil, le cordon de sonnette s’attachait à un avant-bras et à une main de singe momifiés.
Ce bras desséché, cette petite main à cinq doigts articulés par phalanges et terminés par des ongles, étaient hideux à voir.
On eût dit la main d’un enfant.
Au moment où Rodolphe passait devant cette porte, qui lui parut sinistre, il lui sembla entendre quelques sanglots étouffés ; puis tout à coup un cri douloureux, convulsif, horrible, un cri paraissant arraché du fond des entrailles, retentit dans le silence de cette maison.
Rodolphe tressaillit.
Par un mouvement plus rapide que la pensée, il courut à la porte et sonna violemment.
– Qu’avez-vous, monsieur ? dit le portier surpris.
– Ce cri, dit Rodolphe, vous ne l’avez donc pas entendu ?
– Si, monsieur. C’est sans doute quelque pratique à qui M. César Bradamanti arrache une dent, peut-être deux.
Cette explication était vraisemblable ; pourtant elle ne satisfit pas Rodolphe.
Le cri terrible qu’il venait d’entendre ne lui semblait pas seulement une exclamation de douleur physique ; mais aussi, si cela peut se dire, un cri de douleur morale.
Son coup de sonnette avait été d’une extrême violence.
On n’y répondit pas d’abord.
Plusieurs portes se fermèrent coup sur coup ; puis, derrière la vitre d’un œil-de-bœuf placé près de la porte, et sur lequel Rodolphe attachait machinalement son regard, il vit confusément apparaître une figure décharnée, d’une pâleur cadavéreuse ; une forêt de cheveux roux et grisonnants couronnait ce hideux visage, qui se terminait par une longue barbe de la même couleur que la chevelure.
Cette vision disparut au bout d’une seconde.
Rodolphe resta pétrifié.
Pendant le peu de temps que dura cette apparition, il avait cru reconnaître certains traits bien caractéristiques de cet homme.
Ces yeux verts et brillants comme l’aigue-marine sous leurs gros sourcils fauves et hérissés, cette pâleur livide, ce nez mince, saillant, recourbé en bec d’aigle, et dont les narines, bizarrement dilatées et échancrées, laissaient voir une partie de la cloison nasale, lui rappelaient d’une manière frappante un certain abbé Polidori, dont le nom avait été maudit par Murph durant son entretien avec le baron de Graün.
Quoique Rodolphe n’eût pas vu l’abbé Polidori depuis seize ou dix-sept ans, il avait mille raisons pour ne pas l’oublier ; mais ce qui déroutait ses souvenirs, mais ce qui le faisait douter de l’identité de ces deux personnages, c’est que le prêtre qu’il croyait retrouver sous le nom de ce charlatan à barbe et à cheveux roux était très-brun.
Si Rodolphe (en supposant que ses soupçons fussent fondés) ne s’étonnait pas d’ailleurs de voir un homme revêtu d’un caractère sacré, un homme dont il connaissait la haute intelligence, le vaste savoir, le rare esprit, tomber à ce point de dégradation, peut-être d’infamie, c’est qu’il savait que ce rare esprit, que cette haute intelligence, que ce vaste savoir, s’alliaient à une perversité si profonde, à une conduite si déréglée, à des penchants si crapuleux, et surtout à une telle forfanterie de cynique et sanglant mépris des hommes et des choses, que cet homme, réduit à une misère méritée, avait pu, nous dirons presque avait dû chercher les ressources les moins honorables, et trouver une sorte de satisfaction ironique et sacrilège à se voir, lui, véritablement distingué par les dons de l’esprit, lui, revêtu d’un caractère sacré, exercer ce vil métier d’impudent bateleur.
Mais, nous le répétons, quoiqu’il eût quitté l’abbé Polidori dans la force de l’âge, et que celui-ci dût avoir l’âge du charlatan, il y avait entre ces deux personnages certaines différences si notables que Rodolphe doutait extrêmement de leur identité ; néanmoins il dit à M. Pipelet :
– Est-ce qu’il y a longtemps que M. Bradamanti habite cette maison ?
– Mais environ un an, monsieur. Oui, c’est ça, il est venu pour le terme de janvier. C’est un locataire exact ; il m’a guéri d’un fameux rhumatisme… Mais, comme je vous le disais tout à l’heure, il a un défaut : c’est d’être trop gouailleur, il ne respecte rien dans ses propos.
– Comment cela ?
– Enfin, monsieur, dit gravement M. Pipelet, je ne suis pas une rosière, mais il y a rire et rire.
– Il est donc fort gai ?
– Ce n’est pas qu’il soit gai ; au contraire, il a l’air d’un mort ; mais il ne rit jamais de la bouche… il rit toujours en paroles ; il n’y a pour lui ni père ni mère, ni Dieu ni diable, il plaisante de tout, même de son eau, monsieur, même de sa propre eau ! Mais je ne vous le cache pas, ces plaisanteries-là quelquefois me font peur, me donnent la chair de poule. Quand il a resté un quart d’heure à jaboter indécemment, dans la loge, sur les femmes à peine voilées des différents pays sauvages qu’il a parcourus, et que je me retrouve seul à seul avec Anastasie, eh bien ! monsieur, moi qui, depuis trente-sept ans, ai pris l’habitude, me suis fait une loi de la chérir… Anastasie… eh bien ! il me semble que je la chéris moins. Vous allez rire… mais quelquefois encore, quand M. César est parti, après m’avoir parlé des festins des princes auxquels il a assisté pour les voir essayer les dents qu’il leur avait posées, eh bien ! il me semble que mon manger est amer, je n’ai plus faim. Enfin j’aime mon état, monsieur, et je m’en honore. J’aurais pu être cordonnier comme un tas d’ambitieux, mais je crois rendre autant de service en ressemelant les vieilles chaussures. Eh bien ! monsieur, il y a des jours où ce diable de M. César, avec ses railleries, me ferait regretter de n’être pas bottier, ma parole d’honneur ! Et puis enfin… il a une manière de parler des dames sauvages qu’il a connues… Tenez, monsieur, je vous le répète, je ne suis pas rosière, mais quelquefois, saperlotte ! je deviens pourpre, ajouta M. Pipelet d’un air de chasteté révoltée.
– Et Mme Pipelet tolère cela ?
– Anastasie est folle de l’esprit, et M. César, malgré son mauvais ton, en a certainement beaucoup ; aussi elle lui passe tout.
– Elle m’a aussi parlé de certains bruits horribles…
– Elle vous a parlé ?…
– Soyez tranquille, je suis discret.
– Eh bien ! monsieur, ce bruit-là, je n’y crois pas, je n’y croirai jamais, et pourtant je ne peux m’empêcher d’y penser, et ça augmente le drôle d’effet que me produisent les plaisanteries de M. Bradamanti. Enfin, monsieur, pour tout dire, bien certainement je hais M. Cabrion… c’est une haine que j’emporterai dans la tombe. Eh bien ! quelquefois il me semble que j’aimerais encore mieux les ignobles farces qu’il avait l’effronterie de faire dans la maison, que les plaisanteries que nous débite M. César de son air pince-sans-rire, en bridant ses lèvres par un mouvement disgracieux qui me rappelle toujours l’agonie de mon oncle Rousselot, qui en râlant bridait ses lèvres tout comme M. Bradamanti.
Quelques mots de M. Pipelet sur la perpétuelle ironie avec laquelle le charlatan parlait de tout et de tous, et flétrissait les joies les plus modestes par ses railleries amères, confirmaient assez les premiers soupçons de Rodolphe ; car l’abbé, lorsqu’il déposait son masque d’hypocrisie, avait toujours affecté le scepticisme le plus audacieux et le plus révoltant.
Bien décidé à éclaircir ses doutes, la présence de ce prêtre dans cette maison pouvant le gêner, se sentant de plus en plus disposé à interpréter d’une manière lugubre le cri terrible dont il avait été si frappé, Rodolphe suivit le portier à l’étage supérieur, où se trouvait la chambre qu’il voulait louer.
Le logis de Mlle Rigolette, voisin de cette chambre, était facile à reconnaître, grâce à une charmante galanterie du peintre, l’ennemi mortel de M. Pipelet.
Une demi-douzaine de petits Amours joufflus, très-facilement et très-spirituellement peints dans le goût de Watteau, se groupaient autour d’une espèce de cartouche, et portaient allégoriquement, l’un un dé à coudre, l’autre une paire de ciseaux, celui-là un fer à repasser, celui-ci un petit miroir de toilette ; au milieu du cartouche, sur un fond bleu clair, on lisait en lettres roses : Mademoiselle Rigolette, couturière. Le tout était encadré dans une guirlande de fleurs qui se détachait à merveille du fond vert céladon de la porte.
Ce petit panneau était fort joli et formait encore un contraste frappant avec la laideur de l’escalier.
Au risque d’irriter les plaies saignantes d’Alfred, Rodolphe lui dit, en montrant la porte de Mlle Rigolette :
– Ceci est sans doute l’ouvrage de M. Cabrion ?
– Oui, monsieur, il s’est permis d’abîmer la peinture de cette porte avec ces indécents barbouillages d’enfants tout nus, qu’il appelle des Amours. Sans les supplications de Mlle Rigolette et la faiblesse de M. Bras-Rouge, j’aurais gratté tout cela ainsi que cette palette dont le même monstre a obstrué la porte de votre chambre.
En effet, une palette chargée de couleurs, paraissant suspendue à un clou, était peinte sur la porte en manière de trompe-l’œil.
Rodolphe suivit le portier dans cette chambre, assez spacieuse, précédée d’un petit cabinet, et éclairée par deux fenêtres qui ouvraient sur la rue du Temple ; quelques ébauches fantastiques, peintes sur la seconde porte par M. Cabrion, avaient été scrupuleusement respectées par M. Germain.
Rodolphe avait trop de motifs d’habiter cette maison pour ne pas arrêter ce logement ; il donna donc modestement quarante sous au portier et lui dit :
– Cette chambre me convient parfaitement, voici le denier à Dieu ; demain j’enverrai des meubles. Il n’est pas nécessaire, n’est-ce pas, que je voie le principal locataire, M. Bras-Rouge ?
– Non, monsieur, il ne vient ici que de loin en loin, excepté pour les manigances de la mère Burette… C’est toujours avec moi que l’on traite directement ; je vous demanderai seulement votre nom.
– Rodolphe.
– Rodolphe… qui ?
– Rodolphe tout court, monsieur Pipelet.
– C’est différent, monsieur ; ce n’est pas par curiosité que j’insistais : les noms et les volontés sont libres.
– Dites-moi, monsieur Pipelet, est-ce que demain je ne devrais pas, comme nouveau voisin, aller demander aux Morel si je ne peux pas leur être bon à quelque chose, puisque mon prédécesseur, M. Germain, les aidait aussi selon ses moyens ?
– Si, monsieur, cela se peut ; il est vrai que ça ne leur servira pas à grand-chose, puisqu’on les chasse ; mais ça les flattera toujours.
Puis, comme frappé d’une idée subite, M. Pipelet s’écria, en regardant son locataire d’un air fier et malicieux :
– Je comprends, je comprends ; c’est un commencement pour finir par aller aussi faire le bon voisin chez la petite voisine d’à côté.
– Mais j’y compte bien.
– Il n’y a pas de mal à ça, monsieur, c’est l’usage ; et, tenez, je suis sûr que Mlle Rigolette a entendu qu’on visitait la chambre, et qu’elle est aux aguets pour nous voir descendre. Je vais faire du bruit exprès en tournant la clef ; regardez bien en passant sur le carré.
En effet, Rodolphe s’aperçut que la porte si gracieusement enjolivée d’Amours Watteau était entrebâillée, et il distingua vaguement, par l’étroite ouverture, le bout relevé d’un petit nez couleur de rose et un grand œil noir vif et curieux ; mais, comme il ralentissait le pas, la porte se ferma brusquement.
– Quand je vous disais qu’elle nous guettait ! reprit le portier ; puis il ajouta : Pardon, excuse, monsieur !… je vas à mon petit observatoire.
– Qu’est-ce que cela ?
– Au haut de cette échelle, il y a le palier où s’ouvre la porte de la mansarde des Morel, et derrière un des lambris il se trouve un petit trou noir où je mets des fouillis. Comme le mur est très-lézardé, quand je suis dans mon trou, je vois chez eux et je les entends comme si j’y étais. Ça n’est pas que je les espionne, juste ciel ! Mais enfin je vais quelquefois les regarder comme on va à un mélodrame bien noir. Et en redescendant dans ma loge, je me trouve comme dans un palais. Mais, dites donc, monsieur, si le cœur vous en dit, avant qu’ils ne partent… C’est triste, mais c’est curieux ; car, quand ils vous voient, ils sont comme des sauvages, ça les gêne.
– Vous êtes bien bon, monsieur Pipelet, un autre jour, demain peut-être, je profiterai de votre offre.
– À votre aise, monsieur ; mais il faut que je monte à mon observatoire, car j’ai besoin d’un morceau de basane. Si vous voulez toujours descendre, monsieur, je vous rejoins.
Et M. Pipelet commença sur l’échelle qui conduisait aux mansardes une ascension assez périlleuse pour son âge.
Rodolphe jetait un dernier coup d’œil sur la porte de Mlle Rigolette, en songeant que cette jeune fille, l’ancienne connaissance de la pauvre Goualeuse, connaissait sans doute la retraite du fils du Maître d’école, lorsqu’il entendit, à l’étage inférieur, quelqu’un sortir de chez le charlatan ; il reconnut le pas léger d’une femme, et distingua le bruissement d’une robe de soie. Rodolphe s’arrêta un moment par discrétion.
Lorsqu’il n’entendit plus rien il descendit.
Arrivé au second étage, il vit et ramassa un mouchoir sur les dernières marches ; il appartenait sans doute à la personne qui sortait du logis du charlatan.
Rodolphe s’approcha d’une des étroites fenêtres qui éclairaient le carré et examina ce mouchoir, magnifiquement garni de dentelles ; il portait brodés, dans un de ses angles, un L et un N surmontés d’une couronne ducale.
Ce mouchoir était littéralement trempé de larmes.
La première pensée de Rodolphe fut de se hâter afin de pouvoir rendre ce mouchoir à la personne qui l’avait perdu ; mais il réfléchit que cette démarche ressemblerait peut-être, dans cette circonstance, à un mouvement d’inconvenante curiosité ; il le garda, se trouvant ainsi, sans le vouloir, sur la trace d’une mystérieuse et sans doute sinistre aventure.
En arrivant chez la portière, il lui dit :
– Est-ce qu’il ne vient pas de descendre une femme ?
– Non, monsieur. C’est une belle dame, grande et mince, avec un voile noir. Elle sort de chez M. César. Le petit Tortillard avait été chercher un fiacre, où elle vient de monter. Ce qui m’étonne, c’est que ce petit gueux-là s’est assis derrière le fiacre, peut-être pour voir où va cette dame ; car il est curieux comme une pie et vif comme un furet, malgré son pied bot.
« Ainsi, pensa Rodolphe, le nom et l’adresse de cette femme seront peut-être connus de ce charlatan, dans le cas où il aurait ordonné à Tortillard de suivre l’inconnue. »
– Eh bien ! monsieur, la chambre vous convient-elle ? demanda la portière.
– Elle me convient beaucoup ; je l’ai arrêtée, et demain j’enverrai mes meubles.
– Que le bon Dieu vous bénisse d’avoir passé devant notre porte, monsieur ! Nous aurons un fameux locataire de plus. Vous avez l’air bon enfant, Pipelet vous aimera tout de suite. Vous le ferez rire comme faisait M. Germain, qui avait toujours une farce à lui dire ; car il ne demande qu’à rire, ce pauvre cher homme : aussi je pense qu’avant un mois vous ferez une paire d’amis.
– Allons, vous me flattez, madame Pipelet.
– Pas du tout ; ce que je vous dis là c’est comme si je vous ouvrais mon cœur. Et si vous êtes gentil pour Alfred je serai reconnaissante : vous verrez votre petit ménage ; je suis un lion pour la propreté ; et, si vous voulez dîner chez vous le dimanche, je vous fricoterai des choses dont vous vous lécherez les pouces.
– C’est convenu, madame Pipelet, vous ferez mon ménage ; demain on vous apportera des meubles, et je viendrai surveiller mon emménagement.
Rodolphe sortit.
Les résultats de sa visite à la maison de la rue du Temple étaient assez importants, et pour la solution du mystère qu’il voulait découvrir, et pour la noble curiosité avec laquelle il cherchait l’occasion de faire le bien et d’empêcher le mal.
Tels étaient les résultats :
Mlle Rigolette savait nécessairement la nouvelle demeure de François Germain, fils du Maître d’école ;
Une jeune femme, qui, selon quelques apparences, pouvait malheureusement être la marquise d’Harville, avait donné au commandant pour le lendemain un nouveau rendez-vous qui la perdrait peut-être à jamais ;
Et, pour mille raisons, Rodolphe portait le plus vif intérêt à M. d’Harville, dont le repos, l’honneur, semblaient si cruellement compromis ;
Un artisan honnête et laborieux, écrasé par la plus affreuse misère, allait être, lui et sa famille, jeté sur le pavé par l’intermédiaire de Bras-Rouge ;
Enfin, Rodolphe avait involontairement découvert quelques traces d’une aventure dont le charlatan César Bradamanti (peut-être l’abbé Polidori) et une femme qui appartenait sans doute au plus grand monde étaient les principaux acteurs ;
De plus, la Chouette, récemment sortie de l’hôpital où elle était entrée après la scène de l’allée des Veuves, avait des intelligences suspectes avec Mme Burette, devineresse et prêteuse sur gages, qui occupait le second étage de la maison.
Ayant recueilli ces divers renseignements, Rodolphe rentra chez lui, rue Plumet, remettant au lendemain sa visite au notaire Jacques Ferrand.
Le soir même, comme on le sait, Rodolphe devait se rendre à un grand bal à l’ambassade de ***.
Avant de suivre notre héros dans cette nouvelle excursion, nous jetterons un coup d’œil rétrospectif sur Tom et sur Sarah, personnages importants de cette histoire.